C’est mardi, jour des dates — l’occasion rêvée de découvrir une histoire qui ravira les fans de Sex and the City. On pense tout savoir sur le dating… jusqu’à ce qu’un livre nous embarque entre love hotels, malentendus et rendez-vous décalés. L’amour n’a pas fini de vous surprendre.
« Il n’y a pas de love hotels en France ? Mais où faites-vous l’amour, alors ? » Mon date n’en revenait pas. Je pouffais de rire : « Chez nous, peut-être ? »
Au Japon, passer la nuit dans un hôtel à cinq minutes de chez soi n’a rien de surprenant. Les love hotels font partie du paysage, ils ont même leur propre émoji. Il existe des forfaits pour la nuit, ou quelques heures dans la journée, option pudiquement baptisée « repos ». On peut arriver à l’improviste. Il y a sur place tout ce dont on pourrait avoir besoin : brosse à dents, crèmes, produits pour lentilles de contact, et une demi-douzaine de gels douche et shampoings à disposition, dont certains garantis sans odeur, pour ne laisser aucune trace de son escapade.
La déco des love hotels est toujours délicieusement kitsch : faux marbre, chandeliers, angelots en plâtre… On choisit la chambre d’après photo, sur un panneau lumineux. Une fois la sélection faite, l’image de la chambre s’éteint et on récupère la clé à la réception. Souvent, de la personne à l’accueil, cachée derrière un rideau, on ne voit que les mains. Anonymat garanti.
...